Toute une vie tournée vers la mer et les bateaux ! Étrange prémonition de mon futur métier : A l’âge de 10 ans, je visite déjà en douce avec des copains les bateaux en déconstruction au port de commerce de Brest (au bassin du gaz aujourd’hui comblé). Mon père est à l’époque directeur de la station de dégazage du port et je monte fréquemment sur les pétroliers en escale. A la maison nous recevons à dîner les commandants indiens, chypriotes et de toutes nationalités. Par la suite mon père fonde la première société privée de dégazage (Ste Nettoyage Mécanique) qui travaille à Brest et dans beaucoup de port français. C’est là que je commence à travailler l’été à l’âge de 16 ans dans les entrailles des pétroliers et autres navires de la marine nationale, dans ce métier dangereux mais plein de chaleur humaine.
A l’âge de 19 ans en 1978, j’ai la chance de partir faire le tour du monde avec la Jeanne d’Arc sur sa « conserve » le Forbin et c’est là que j’attrape le virus des voyages et de la découverte du monde (voir certificat de passage de la ligne en janvier 1979 et photos d’escales). Matricule 057812860.
Dans les années 80, je travaille principalement dans diverses entreprises portuaires du port de Brest (dégazage, réparation navale, carénage). Je suis conducteur de pont roulant pendant un an à l’arsenal au BF (bâtiments en fer) et manipule les premières tôles formées à la masse par les chaudronniers et qui, assemblées, deviendront bâtiments de la Royale. Je fais également un peu de convoyage de voiliers. Comme beaucoup de brestois je découvre la planche à voile et plus tard le surf, passe mon permis bateau en 1981. Je pratique la plongée sous-marine et passe mon niveau 4 capacitaire en 1991. Je fais plusieurs plongées en scaphandre ancien (pieds lourds) au club ISA à Morgat (voir photos).
Dès 1985 je commence à voyager pour trouver des casques de scaphandrier et fonde « Normandy » en 1988 dans ma ville de Brest. L’aventure continue ! A suivre dans « les chantiers de démolition ».
Ayant travaillé dans la réparation navale dans ma jeunesse, je bénéficie d'une retraite amiante et arrête donc mon activité fin 2020. Changement de cap !
Christophe Facon |
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